Il y a maintenant 1 an je me faisais voler ma moto (le 1er octobre). Suite à cela, j’avais rédigé un article détaillant les énormités et aberrations auxquelles j’avais eu à faire face.
Il semble donc que tout cela se termine comme cela a commencé: de façon chaotique me confortant dans l’idée qu’en France, il y a bel et bien une justice à deux vitesses. Je m’explique: 1 an après mon dépôt de plainte donc, j’ai reçu ce jour une lettre du Tribunal de Grande Instance (TGI pour les intimes dont je fais partie), m’expliquant naïvement que:
L’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que la personne qui a commis l’infraction dont vous avez été victime n’a pas été identifiée (Oh zut alors). Il est possible que dans votre plainte, vous ayez visé quelqu’un que vous soupçonniez (Un peu mon neveu!), mais dans ce cas, l’enquête n’a pas permis de trouver des preuves suffiantes contre cette personne (Il vous fallait quoi de plus, un aveu écrit du coupable?). Par conséquent, il n’est pas possible de poursuivre cette affaire (Je comprends tout à fait!). En cas d’élément nouveau, vous serez tenu informé (Ok, euh, on se rappelle?)
Bref, une nouvelle fois encore, on voit bien que la justice ne semble pas être la même pour tout le monde. Dans cette histoire j’avais gros (tout?) à perdre (ne serait-ce que d’un point de vue matériel, car les assurances font tout pour ne pas rembourser les assurés…), j’étais à deux doigts de commettre une connerie (heureusement que je n’ai pu approcher le coupable, il aurait sans doute goûté à mon pare-choc de voiture). En d’autres termes, je comptais me faire justice moi même au vu de l’incapacité de la justice à la rendre justement…
Le plus triste dans tout ça, c’est que ça ne me surprends guère, je n’attendais rien de la justice, et je n’ai rien eu. On imagine aisément ce qu’il se serait passé dans le cas inverse… L’identification aurait été, j’en suis convaincu, beaucoup plus facile.
- Moi honnête citoyen, au moindre écart on ne me loupera pas,
- moi honnête citoyen, le faux pas m’est interdit et on saura toujours me retrouver en cas de faute.
- moi honnête citoyen, je ne crois plus aujourd’hui en la justice, un comble pour un pays dont la devise utilise abusivement le terme “Egalité”.
Cette anaphore au goût présidentiel, simplement pour exprimer mon dégout face à cette justice. Plus ça va, moins, je crois en elle, qui pourtant s’est retrouvée à de maintes fois au coeur des débats présidentiels. Triste constat de voir que là aussi, ça ne va pas en s’arrangeant…
Au final pour mon cas, ce n’était qu’un “banal” vol de moto, les dommages sont minimes et cela ne m’a pas empêché de vivre, mais je pense aussi et surtout à toutes celles et ceux qui ont été floués par la justice qui n’a pas su faire preuve d’impartialité et de sévérité envers les coupables…